Lysistrata project : 3/3/2003

LYSISTRATA -2003, Paris-

L’idée, née à New YorK, du fait de quelques gens de théatre, était de faire lire, ou jouer cette pièce d’Aristophane narrant la grève du sexe opposée par les femmes à leurs maris pour faire cesser leurs guerroyages. De la faire lire ou jouer, donc, partout dans le monde, en cette veille de guerre, le 3 Mars 2003. L’idée nous est venue par le biais de nos amis de Kilometer zero, qui travaillaient avec nous rue de Chateaudun. Dans la plupart des cas la pièce a été lue (un millier de projets virent le jour dans le monde entier), mais nous sommes allés un peu plus loin. Non seulement la pièce a été montée et jouée deux fois ce soir là à Infact, mais nous avons associé à l’événement une institution de l’Onu, le PNUD (programme des Nations Unies pour le Développement), dont un chercheur est venu parler après les représentations. Le Pnud génère des analyses fondées sur une expérience du terrain, pour penser le développement économique des pays pauvres. Il fut un relais important pour les notions de développement durable, ou encore « autocentré », « endogène »…  Ce travail technique du Pnud sur le principe de la remontée d’expérience, de la mise en pratique de savoirs issus de l’expérience correspondait à notre sens à l’engagement dont nous faisions preuve dans le projet infact. Les fond récoltés ont été versés à une association travaillant avec l’ONU, formant, en IraK, des infirmières, ce qui semblait une « résolution » correcte de projet de la soirée.

lysistrata

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